La prosphore

La prosphore (Προσφορά) se traduit du grec comme l’offrande. Dans l’Eglise des premiers siècles, toute offrande, qu’il s’agisse de vin liturgique, d’huile, de cierges, etc., on appelait la prosphore. Les diacres notaient les noms des chrétiens apportants les prosphores pour en faire la commémoration pendant la Liturgie. 

La prosphore, de nos jours, est un petit pain composé de deux parties – supérieure et inférieure, qui symbolisent les deux natures du Christ – divine et humaine.

Le Christ se dit « le pain de vie » et « le pain vivant descendu du ciel ». L’Eglise, lors de la Liturgie, nous propose de manger ce Pain vivant qui est la Chair et le Sang du Seigneur (Jn. 6 : 48-53).

Dans l’Ancien Testament, la repentance et un sacrifice sanglant étaient nécessaires pour le pardon de péché. Cependant, dans le Nouveau Testament, Jean le Baptiste, désignant le Christ, l’appelle l’Agneau de Dieu, « qui enlève le péché du monde » (Jn. 1 : 29). Les Juifs, écoutant le saint Jean-Baptiste, comprenaient exactement de quel Agneau parlait le prophète. Ils comprenaient aussi – quoi ou, plutôt, Qui préfiguraient tous les sacrifices vétérotestamentaires. C’est pourquoi la prosphore qui, pendant la Liturgie, devient la substance du sacrement de l’Eucaristie, est appelée Agneau.    

Une croix et une inscription : IC XC / NI KA (Jésus Christ / Vainqueur) sont gravées sur le haut de l’« Agneau ». Le Vainqueur du péché et, conséquence de la Chute, le Vainqueur de la mort.     

La cuisson de la prosphore est une activité semblable à l’écriture d’une icône puisque le nom du Christ, la Croix, le nom ou l’image de la Mère de Dieu, ainsi que les images d’autres saints, sont réalisés sur une prosphore.  

Tous les vendredis à 17h00, dans le réfectoire de notre église (voir l’adresse) nous apprenons à cuisiner des prosphores. Tout le monde peut nous rejoindre. Pour plus d’information, veuillez appeler au : 450-760-0733.

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